Newton l’alchimiste

« «  Newton n’était pas le premier au siècle de la Raison, il était le dernier du siècle des Magiciens, le dernier des Babyloniens et des Sumériens…« 

Newton, dernier magicien

 

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Isaac Newton

« Il y avait dans son caractère une tension mystique qui passa presque inaperçue. Elle se révélait non seulement par ses lectures des formules ésotériques des alchimistes, mais aussi par l’attirance qu’il éprouvait pour la philosophie des platoniciens de Cambridge et leurs interprétations des prophéties des livres de Daniel ou de la Révélation. » Louis Trenchard More (biographe de Newton)

« Newton n’est pas loin de penser que Dieu lui-même a confié par le passé certains secrets à des hommes d’exception, à une élite. D’où l’idée d’une prisca sapiensa, d’une connaissance originale. Comme les savants de son temps, il considère que les écrits des Anciens représentent une expression incontournable de la vérité.  »

 

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manuscrit

Newton (1642-1727)

« Sa venue au monde est mouvementée : il naît trois mois après la mort de son pèreN 2et, comme si cela ne suffisait pas, de façon prématurée.

Comme Barnabas ne veut pas s’occuper d’Isaac, celui-ci est laissé à la garde de ses grands-parents maternels, dont la famille, peuplée de gens d’Église et d’universitaires, sera chargée de sa formation. Mais cette séparation suscite en lui un fort sentiment « (d’)angoisse, d’agressivité et de peur »5 qui fait de lui un égocentrique précoce. Chaque fois que quelqu’un tentera de lui enlever ce qu’il estime être son bien, il répliquera avec une violence démesurée. Même s’il peut compter sur des oncles, tantes et cousins qui vivent dans les environs, il souffre de son enfance solitaire et cette souffrance contribue à son isolement.

Il se choisit également le pseudonyme alchimique Ieoua Sanctus Unus qui signifie en français : « Jéhovah Unique Saint », mais qui est aussi une anagramme d’Isaac Neuutonus75. Durant plus de 25 ans, Newton conservera le secret sur ses activités et surtout sur ses contacts, desquels il reçoit de très nombreux ouvrages et traités alchimiques, qu’il annote et recopie jusqu’à se constituer une des plus vastes bibliothèques alchimiques de son époque76.

Une grande partie de ses écrits de tradition alchimiste, non publiés, seront oubliés ou mal interprétés : lorsqu’en 1872 un descendant de sa sœur fait don à l’université de Cambridge des écrits et livres conservés par sa famille, le bibliothécaire renvoie à celle-ci une malle contenant les écrits « n’étant pas de nature scientifique77 » dont une grande partie de ses travaux alchimiques.

Wikipédia, Newton

 

 

 

4 commentaires sur « Newton l’alchimiste »

  1. Merci Jean-louis, une jolie appellation pour dire l’étrangeté de ce formidable découvreur, savant, génie, qui mis sa santé gravement en jeu à jouer avec… le feu, mais surtout avec le plomb et certainement le mercure.
    Bonne soirée 🙂

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