Un instant de perfection.
Illustration: Carolyn Mary Kleefeld
CETTE ÉCHARDE DE NÉANT
Oh toi si éloigné
mais pourtant si intime dans
ta manière sereine de me posséder
Aimerais-je l’inconnu,
plutôt que toi ?
Est-ce la distance que nous gardons
qui fait naître notre intimité ?
Oh inconnu,
pourquoi ta voix enferme-t-elle
une telle richesse –
une richesse qui dilate
mon cœur faiblissant ?
Oh souffle de vie
suis-je à la recherche des étoiles
d’un rêve qui ne se réalisera jamais ?
N’y a t- il que cet oubli
de l’autre côté de la mort ?
Arrache-moi des ombres
qui décapent ma vie.
Prends-moi, enlace-moi
dans cette écharde de néant
où durant un instant
l’on ressent la perfection
***
THAT SLIVER OF NOTHINGNESS
O you, who are so distant,
yet so intimate in
your silent possession of me
Am I loving the unknown,
rather than you?
Is it the distance we keep
that breeds our…
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Belle image que cette écharde de néant.
Bonne journée à toi, Luciole.
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Faut il celà pour ressentir la perfection de l’instant, de l’instant amoureux ?
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Merci de ton passage, bonne soirée Jean- Louis.
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En tout cas, c’est la perfection de l’instant… (certains instants) qui procure parfois un sentiment d’éternité.
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Le sentiment de grâce que suscite » l’ici et maintenant « . Belle journée, chère Solène, sans tempête 🙂
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C’est tout à fait cela, Luciole. Merci beaucoup et très bel après-midi à toi. A bientôt.
PS: Je t’ai ouvert la porte ❤
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Merci, je suis très touchée et heureuse de pouvoir découvrir ce que je n’ai pas encore eu le temps de lire. J’ai conscience d’être gâtée 🙂
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