« Ame brisee »

Interview d’Akira Mizubayashi – Âme brisée

« Résumé de Âme brisée : Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie. Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père… L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie… »

Prix littéraire 2020

Akira Mizubayashi écrit ses romans en Français

« En 1970, jeune étudiant, il étouffe dans la langue japonaise, qu’il assimile à une société consumériste et aux propos désabusés de ses camarades d’université : des mots dévitalisés, des phrases creuses. Un père austère et attendrissant a guidé son frère vers la musique ‐ l’auteur en a profité pour découvrir Mozart, qui l’éblouit et l’accompagnera toujours ‐ et n’hésite pas à offrir à son second fils un coûteux magnétophone pour qu’il puisse enregistrer les cours qu’il écoute sans cesse, et s’en imprégner. L’apprentissage du français lui offre, dit‐il, la possibilité de recommencer ma vie…, de remodeler et reconstruire l’ensemble de mes rapports à l’autre, bref de remettre à neuf mon être‐au‐monde. »

Une langue venue d’ailleurs

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Confinement volontaire, 3 ans 3 mois.

Afin que son élève puisse se livrer en toute tranquillité aux  méditations et aux autres exercices que comporte ce programme, il est presque certain que le lama lui ordonne de s’enfermer en tsham.

 

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Wikipédia, Alexandra David Neel

 

Le mot tsham signifie barrière, frontière, ligne de démarcation. En style religieux, tsham veut dire s’isoler, s’entourer d’une barrière qi ne doit pas être franchie.
Il existe plusieurs sortes de tsham, chacune de celles-ci comprend un certain nombre de variétés, depuis le degré de réclusion le plus adouci vers le plus sévère..

 

Musée Guimet

 

 


Suivant la forme qu’il a adoptée, il est loisible…par exemple de faire le tour d’un édifice religieux…s’entretenir brièvement avec les membres de sa famille, avec ses domestiques et quelques rares visiteurs auxquels il se montre et qu’il a le droit de voir.
Ou bien il ne doit voir que les personnes qui le servent …

En progressant vers une réclusion plus sévère, nous trouvons le tshanpa, qui ne voit qu’une seule personne attachée à son service.

Les monastères construisent des maisonnettes spécialement destinées à cet usage.
Les religieux sont les seuls à se servir de ces demeures spéciales et, fréquemment y séjournent pendant plusieurs années consécutives. Trois ans et trois mois est une période classique. Beaucoup renouvellent ces périodes plusieurs fois au cours de leur vie et certains s’enferment même dans l’obscurité complète…
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Une idée courante en Occident est que l’homme ne peut pas s’accomoder de la réclusion et de la solitude complète car elles déterminent en se prolongeant trop longtemps de graves troubles cérébraux qui conduisent à l’hébétement et à la folie.
Toutefois les observations faites à leur sujet ne peuvent en aucune façon s’appliquer aux ermites du Tibet. Ceux-ci émergent de leur séquestration volontaire parfaitement sains d’esprit. On peut discuter les théories qu’ils ont conçues au cours de leurs longues méditations, mais il est impossible de contester leur lucidité.
Alexandra David Neel, mystiques et magiciens du Tibet.
(p 253-257 Presse Pocket)
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Lumière et douceur.

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Bougie
Au Moyen Age
Au Moyen Age, la ville de Béjaïa en Algérie, est l’une des cités les plus prospères de la méditerranée.
Son commerce est florissant et on exporte notamment vers l’Occident une cire fine dont on fait de petites chandelles. Béjaïa  étant appelée Bougie en français, on nomme ces marchandises petites chandelles de Bougie.
Aujourd’hui
Le mot Bougie qui était initialement un nom propre est devenu un nom commun. Il désigne toutes sortes de chandelles, quel que soit leur lieu d’origine et leur forme.
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sucre
Au Moyen Age
Ce sont les croisés qui découvrent le sucre lors de leurs expéditions en Orient et le ramènent en Europe. Le mot sucre qui vient du sanscrit sarkara, apparait chez nous sous la forme de çucre dès la fin du XII ème siècle. Considéré Au Moyen Age comme une épice, il est aussi utilisé en médecine dans la composition des sirops. On le consomme également en cuisine, aux tables les plus riches, pour la réalisation de certaines douceurs comme les dragées ou les fruits confits.
Aujourd’hui
L’orthographe du mot a évolué au fil des siècles, de çucre à zucre jusqu’à sa forme actuelle.
Fabienne Calvayrac-Marion Vialade,
Les mots du Moyen Age
édition du Cabardès
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Arbres

Résultat d’images pour livre la vie secrète des arbres extraitsPeter Wohlleben

 

« …. le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons … »

 

Et si les malheurs de l’humain, les guerres, le réchauffement climatique,  provenaient essentiellement de la déforestation dès l’ère de la révolution néolithique?

Jacques Chessex (1934 – 2009)

 

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À l’heure de ma mort À l’heure dite
J’espère être assez juste
Je souhaite voir assez clair
Ecouter ta voix assez profondément

dans ce qui sera encore moi
Pour me souvenir de ton printanier souffle
Dies illa dies irae pitié pour cette chair torturée
Loin de la célébration de l’erreur

Traité de la mort, voie lactée

Traité de la mélancolie

L’air de ta chevelure en moi

L’aréole fatigable

La chaîne secrète à ton cou

Portant la géométrie

Où luit la perle, œil de la mort

Que je fixerai dans le
Songe

Oubliant ton regard

poème Jacques Chessex

 

L'affiche du film "Un juif pour l'exemple" de Jacob Berger.

1942, l’Europe est à feu et à sang. Nous sommes en Suisse, plus précisément à Payerne. C’est loin, la guerre, pense-t-on ici, c’est pour les autres, même si la frontière n’est qu’à quelques kilomètres. Dans ces campagnes reculées, la terre a le goût âcre du sang des cochons et des bestiaux à cornes, qu’on tue depuis des siècles. L’économie va mal. Usines et ateliers mécaniques disparaissent. La Banque de Payerne fait faillite. Des hommes aux mines patibulaires rôdent par routes et chemins. Les cafés sont pleins de râleurs. Parmi eux, Fernand Ischi, vantard, rusé, bien renseigné, a prêté serment, avec une vingtaine de Payernois, au Parti nazi. Il rêve d’attirer l’attention de la Légation d’Allemagne, et même – pourquoi pas? – d’Adolf Hitler lui-même.

Un Juif pour l’exemple

 

En 1942, un marchand juif est assassiné à Payerne.

Le crime de Payerne

 

Violemment attaqué verbalement et critiqué pour avoir relaté ce crime sordide datant de 1942 alors qu’il était un enfant de 8 ans habitant le village de Payerne, Chessex mourra d’une crise  cardiaque,  pendant la conférence donnée à ce sujet.

« Soixante-sept ans plus tard, en 2009, quand l’écrivain suisse Jacques Chessex se souviendra de ces faits, c’est lui qui sera désigné comme l’ennemi à abattre.« 

La plante compagne

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« La paix, c’est de savoir que nous sommes ailleurs qu’en nous mêmes trouvables quelque part. L’éparpillement nous octroie quelques chances de nous rassembler. Sinon, c’est un bloc de vie insoluble qui ne connaîtrait rien de plus que son reflet, le double inutile d’une question informulable. »
La plante compagne (pratique et imaginaire de la flore sauvage en Europe occidentale)
Auteur : Pierre Lieutaghi *
Le premier empire des signes, l’esprit des herbes p 121

*https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lieutaghi

Histoire d’Ange

 

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Le  coup de crayon tout de tendresse de Gabrielle Vincent pour une merveilleuse histoire d’un petit ange Seraphino qui s’ennuie au Paradis.

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Un jour, un chien

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Un chien abandonné par ses maîtres va retrouver

l’amitié et le refuge chez un petit garçon.

 

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Sans oublier Ernest et Célestine.