Dans certaines cultures Autochtones d’Amérique du Nord, un capteur de rêves ou attrape-rêves (en anglais : dreamcatcher) est un objet artisanal d’origine ojibwé (appelé asubakatchin ou bawajige nagwaagan dans cette langue) composé d’un cerceau, généralement en saule, et d’un réseau de fils en forme de filet. Les décorations qui le composent sont différentes pour chaque capteur de rêves. Selon la croyance populaire, le capteur de rêve empêche les mauvais rêves d’envahir le sommeil de son détenteur. Agissant comme un filtre, il capte les songes envoyés par les esprits, conserve les belles images de la nuit et brûle les mauvaises visions aux premières lueurs du jour.
De très nombreuses légendes permettent d’expliquer la transmission de cet objet, souvent sacré, aux humains. Elles varient selon les tribus et les époques dont elles sont originaires. Les rêves, les songes, les araignées sous forme animale (voir la légende de la déesses mi-femme, mi-araignée « Asibikaashi« ) ou divine y tiennent en général une place primordiale, de même que les grand-mères (« nokomis » en langues Ojibwa, qui signifie fille de la lune) et les « dirigeants spirituels » (chamanes, hommes-médecine, etc.).
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La légende des capteurs de rêves
Selon la légende, une femme araignée appelée Asibikaashi prenait soin des gens de la terre.
Cette femme araignée veillait sur toutes les créatures du monde, en se penchant sur les berceaux et les lits des enfants, pendant qu’elle tissait une toile fine, délicate et résistante, capable d’attraper le mal entre ses fils, et de faire disparaître les mauvaises pensées jusqu’à l’aube.